Mushoku Tensei (LN) – Tome 10 – Chapitre 6 – Partie 1

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Chapitre 6 : Fin de la réception de mariage

Partie 1

La réception fut un succès. Nous n’avions pas scellé notre promesse par un baiser ou échangé des alliances, mais nous avions passé tout le temps à manger, boire, discuter et nous amuser. J’avais apprécié la facilité et le caractère informel de tout cela.

Les gens s’étaient séparés en groupes de deux ou trois lorsqu’il fut le temps de rentrer chez eux. Les premières à nous dire au revoir avaient été Linia et Pursena. Peut-être les hommes bêtes considéraient-ils qu’il était de bon ton de ne pas s’attarder trop longtemps ?

« Eh bien, miaou… Amusez-vous bien, chef. »

« Vous êtes vraiment le patron de l’école maintenant. J’ai hâte d’être au prochain semestre. »

Après avoir dit cela, le duo commença à marcher péniblement dans la neige afin de rentrer chez elles.

La deuxième à partir était Nanahoshi, avec qui Luke avait engagé une conversation au hasard. La plupart du temps, il essayait de la draguer, bien qu’il ne soit pas complètement transparent à ce sujet. Il s’efforça de parler de nourriture et de vêtements, des sujets qui semblaient pouvoir intéresser Nanahoshi. Il était doué pour paraître intéressé par un sujet qui intéressait l’autre personne, même s’il était un peu hors de son élément ici. Quand même, c’était éducatif. Mais ce n’était pas comme si j’avais l’intention de faire usage de ces connaissances.

Nanahoshi, d’un autre côté, n’avait pas essayé de dissimuler le fait qu’elle était clairement dérangée par lui. Elle l’avait regardé avec agacement, elle soupirait avec agacement. Au final, elle avait couru vers la salle de bain juste pour lui échapper. Quand elle était réapparue, elle s’était approchée directement de moi, l’air agité.

« Il est temps pour moi de partir. Il m’énerve, celui-là. »

« Très bien, alors. Je suis sûr que tu es épuisée. Merci d’être venue aujourd’hui », avais-je dit.

« Je vais encore compter sur ton aide demain. Et encore une chose. »

« Qu’est-ce que c’est ? »

« Dans le futur, pourrai-je utiliser ton bain ? »

Apparemment, elle avait jeté un coup d’œil à notre salle de bain en allant aux toilettes. En tant que compatriote japonaise, les bains lui manquaient probablement. Après tout, son nom était Shizuka.

« Bien sûr. Mais tu pourrais avoir Nobita qui te regarde… »

« Oublie ce que j’ai dit. »

« Non, je plaisante. Tu peux venir quand tu veux. »

Nanahoshi hocha la tête et commença à partir. Le soleil ne s’était pas encore couché, mais je me demandais si elle serait en sécurité en rentrant seule chez elle, même si elle était venue ici elle-même, et avait des objets magiques pour sa propre protection.

« Escortez Maître Silent jusqu’à sa résidence, s’il vous plaît. »

« Oui, Princesse. »

Alors que j’hésitais sur ce que je devais faire, la princesse avait décidé d’envoyer une de ses servantes comme escorte. J’aurais dû m’y attendre de la part d’une personne avec un tel charisme. Cependant, Nanahoshi avait obstinément refusé l’offre et était rentrée chez elle toute seule.

Les suivants étaient Zanoba et Julie, puis Badigadi. Badigadi, Zanoba et Ariel avaient tous partagé un verre en discutant joyeusement entre eux. Comme je connaissais l’affinité de Badi pour l’alcool, j’en avais préparé une quantité appropriée, juste pour être sûr. Mais apparemment, ce n’était pas suffisant. Avant même de m’en rendre compte, deux des trois fûts de vin que j’avais cachés au sous-sol étaient vides. J’avais envisagé d’aller en chercher, mais avant que je puisse le faire, Zanoba avait été frappé.

« Bwahaha ! Tu es vraiment faible pour un “enfant béni” », gloussa Badigadi.

« Ha ha ha… urgh, j’ai honte. On dirait que je me suis laissé emporter. »

« Maître, vous allez bien ? »

La petite Julie essayait de soutenir Zanoba qui trébuchait.

« Hee hee hee. Peut-être devriez-vous vous reposer dans l’une des chambres ici ? », suggéra Ariel.

Elle n’avait pas bu tant que ça elle-même — garder son sang-froid faisait probablement partie de sa formation de dame de haute naissance. Tout ce qu’elle faisait était fait avec élégance, de la façon dont elle inclinait sa tasse à la façon dont elle riait. Elle était probablement un peu pompette, mais le léger rougissement que l’alcool lui avait donné ne faisait que la rendre plus charmante.

« Non. En tant qu’élève et fier membre de la famille noble Shirone, j’ai déjà honte d’être aussi ivre dans la maison de mon propre maître. Je vais prendre congé tant que je peux encore marcher. »

Zanoba était venu me faire ses adieux. Personnellement, j’aurais été d’accord pour qu’il reste dans notre chambre d’amis… Enfin, peu importe ce qu’il voulait faire.

« Je suppose que je devrais aussi partir. Princesse d’Asura, portez-vous bien ! », dit Badigadi.

« Oui, votre altesse. J’espère que vous resterez en bonne santé vous aussi. »

« Bwahaha ! Je ne tombe pas malade et je ne me blesse pas ! »

Et ainsi, Zanoba et Badigadi avaient pris congé. Huh. J’étais persuadé qu’ils seraient les derniers à partir.

La réception avait pris fin lorsqu’Ariel et son groupe se préparaient à partir. Pendant qu’ils faisaient ça, j’avais décidé d’aller voir comment allait Elinalise. J’étais monté au deuxième étage et j’avais jeté un coup d’œil dans la chambre d’amis.

J’avais été accueilli par un spectacle excitant — non non, pas du genre sexuel. C’était simplement Elinalise qui utilisait les genoux de Cliff comme oreiller. Apparemment, il avait fini de la réconforter, et ils étaient passés à l’amour. J’étais un peu envieux. Je devrais faire la même chose avec Sylphie plus tard.

« Hum, Monsieur Cliff, j’aimerais parler à grand-mère, je veux dire, à Mlle Elinalise. Est-ce que ça te dérange ? » demanda timidement Sylphie tout en se glissant derrière moi.

Cliff me regarda comme s’il demandait de l’aide. Elinalise s’était redressée et m’avait fait un signe de tête. Je lui répondis par un signe de tête. À ce moment-là, Cliff s’était levé et avait quitté la pièce.

« Merci, Rudy. »

Sylphie avait souri doucement avant de se diriger vers l’intérieur.

Cliff et moi avions descendu les escaliers ensemble. Il avait l’air anxieux.

« Est-ce que ces deux-là vont s’en sortir ? »

« Si ce n’est pas le cas, nous devons juste être là pour elles après », avais-je répondu alors que nous nous dirigions vers le rez-de-chaussée.

Lorsque nous étions arrivés, Ariel et sa compagnie venaient de terminer leurs préparatifs de départ. Les deux préposées aidaient Ariel à enfiler son manteau. Quand elle me vit, elle inclina son menton.

« Seigneur Rudeus. Merci pour aujourd’hui. »

Le reste de son groupe s’était également incliné profondément.

Je m’inclinai à mon tour, à la japonaise, bien que je sois certain que je ne devais pas le faire dans cette situation.

« Comment va Sylphie ? », demanda Ariel.

« Elle est en train de parler à Elinalise. »

« Je vois. C’était une surprise de découvrir que Sylphie avait de la famille ici. Je pensais qu’elle les avait tous perdus. »

« En effet. Le monde est vraiment petit. »

Sans compter qu’Elinalise et Sylphie étaient aussi différentes que le jour et la nuit. Principalement en termes de chasteté.

« En tout cas, c’est l’occasion rêvée. Seigneur Rudeus, puis-je avoir un peu de votre temps ? »

Ses mots laissaient entrevoir une arrière-pensée, mais j’avais quand même hoché la tête.

« Très bien, alors. Venez par ici. »

Tout en parlant, Ariel traversa rapidement la pièce et se dirigea vers le couloir. De là, elle se dirigea vers l’entrée principale, ouvrit la porte et se dirigea vers l’extérieur. Comme si ça leur venait aussi naturellement que de respirer, les trois autres l’avait suivie. J’avais fait de même.

Dehors, le soleil commençait à se coucher. Ariel s’était arrêtée le long du chemin où les gens avaient marché et où la neige avait à peine eu le temps de s’accumuler. Elle s’était retournée pour me regarder.

« Seigneur Rudeus. Je réalise qu’il pourrait être inapproprié de ma part de demander… »

Un moment d’hésitation suivit cela.

« Accepteriez-vous de vous battre en duel avec Luke ? Sans magie, juste épée contre épée. »

Ce fut une demande très soudaine. Incapable de répondre, je pinçai les lèvres. Luke avait l’air complètement calme, sa main reposant sur la poignée de son épée. Ce n’était clairement pas quelque chose qu’Ariel avait décidé sur un coup de tête.

« Pourriez-vous expliquer au moins votre raisonnement ? »

Elle avait juste souri doucement : « Juste pour le plaisir. »

« Pour le plaisir ? », avais-je dit.

Luke avait dégainé ce qui était une véritable épée. Vu qu’elle était à double tranchant, il n’allait pas me frapper avec le côté émoussé.

« Peut-on utiliser des épées en bois, au moins ? Je n’ai même pas une vraie épée. »

« Ça ne me dérange pas si vous en conjurez une pour vous », a-t-elle répondu.

« Je pensais que vous aviez dit pas de magie ? »

« Je suis d’accord pour que vous l’utilisiez pour créer une arme. »

Très bien, alors. J’avais utilisé ma magie de terre pour créer une lame de pierre. Je l’avais faite épaisse et durable, ce qui signifiait qu’elle était aussi lourde. Je m’entraînais à faire des coups tous les jours, donc je pouvais la manier sans problème, mais si elle touchait quelqu’un au mauvais endroit et que le pire arrivait, il pouvait mourir. Ce n’était pas quelque chose avec laquelle on devait frapper quelqu’un « pour le plaisir ».

« Ne vous inquiétez pas. C’est quelque chose que Luke a demandé. », dit Ariel.

« Luke l’a demandé ? »

« Ça ne me dérange pas si vous utilisez toute votre puissance pour le battre. »

Sans ma magie, je n’étais qu’un épéiste moyen. Il n’y avait aucune garantie que je puisse le battre à plates coutures.

« Pour référence, Luke est de niveau intermédiaire dans le style Dieu de l’épée et un débutant dans le style Dieu de l’eau. Son épée est un objet magique, fait pour couper des boucliers en acier aussi facilement que du beurre. Ses bottes sont les mêmes que celles de Sylphie, donnant un boost à la vitesse du porteur. Sa cape peut bloquer la chaleur, ses gants augmentent sa force, et sous son uniforme, il porte des vêtements à l’épreuve de l’épée. »

« C’est incroyable. »

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Un commentaire :

  1. merci pour le chapitre

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