Mushoku Tensei (LN) – Tome 1 – Annexe – Partie 2

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Bonus LN : Être mère dans la maison des Greyrat

Partie 2

Même si Lilia disait que c’était normal, que c’était comme ça, je ne pouvais toujours pas dormir la nuit.

Mais Rudeus avait fait beaucoup de choses pour les bébés, et de manière très habile.

Comme s’il l’avait déjà fait.

Il ne pouvait pas être possible qu’il se souvînt encore de la manière dont on s’était occupé de lui. Il avait dû regarder comment Lilia l’avait fait.

Comme prévu de Rudeus.

Même si cela me rendait insatisfaite qu’il le fasse mieux que ses parents, en vérité, c’était une aide vraiment importante.

Je n’avais jamais entendu parler ou vu un enfant aussi fiable que Rudeus, qui pouvait prendre soin de ses sœurs qui venaient de naître.

En regardant Rudeus, je me souvenais de mon frère dans le pays sacré de Milis. Il était aussi sérieux que Rudeus. Studieux et talentueux, et loué par mon père comme étant un exemple pour les nobles, mais il était très distant avec sa famille, et avait traité sa sœur comme si elle n’existait pas.

Même s’il était impressionnant en tant que noble, je ne pouvais pas le respecter en tant que frère.

Mais Rudeus ne sera probablement pas comme ça, il deviendra à tous les coups un frère respecté par ses sœurs.

En réalité. C’était ce qu’il prévoyait de faire. Quand il regardait ses sœurs avec Paul, il avait déclaré « Mon but est d’être un frère respecté ».

Je ne pouvais pas attendre pour voir comment Rudeus, Norn, et sa sœur allaient grandir ensemble.

« Ah ! Wahhh! »

Norn commençait à pleurer pendant que je pensais à ça. Le corps de Rudeus trembla un peu, et il lui fait une grimace.

« Wah! Wah! »

Mais Norn n’arrêta pas de pleurer.

Rudeus toucha ses couches pour vérifier si elle n’était pas mouillée, la ramassa et regarda s’il y avait des traces de rougeurs alors que Norn pleurnichait.

Si c’était moi, j’aurais certainement crié à Lilia pour m’aider. Puis je me souvins que Lilia était sortie acheter des provisions. Je commençais à paniquer.

Mais Rudeus n’était pas dans la panique.

Il éliminait toutes les causes, tapa des mains et me dit :

« Mère. Il est temps de la nourrir. »

Je le réalisai au moment où il me disait ça.

Regarder Rudeus jouer avec les sœurs faisait passer le temps rapidement.

« Bien. Bien. »

« Ici. Assieds-toi. »

Je m’étais assise sur la chaise selon l’ordre de Rudeus. Je révélais ma poitrine pendant que je portais Norn qui pleurait.

Comme l’avait prédit Rudeus, Norn avait faim et me téta immédiatement, buvant le lait avec goût. Chaque fois que je la nourrissais, les émotions fortes de la maternité commençaient à surgir.

« … Hmm ? »

Soudain, je réalisais le regard de Rudeus. À chaque fois que je la nourrissais, Rudeus regardait toujours ma poitrine, et ce regard n’était pas comme celui d’un enfant de 7 ans, mais un regard plein de désirs lascifs.

Si vous placiez Paul avec lui, vous verriez que les deux avaient exactement le même regard. Cela me réconfortait. Mais quand je pensais qu’il était déjà comme ça à cet âge, je me sentis mal à l’aise pour l’avenir. Sera-t-il comme Paul et posera-t-il les mains sur beaucoup de filles, les faisant pleurer ?

« Qu’est-ce qui ne va pas, Rudi ? Est-ce que tu le veux aussi ? »

« EH ! »

Je le taquinais, et Rudeus revenait à lui en détournant les yeux.

Puis, le visage rouge, il essayait de trouver une excuse pour s’expliquer :

« Non. Je pensais juste que Norn pouvait vraiment beaucoup en boire. »

« Haha. »

Je ne pouvais pas empêcher mon rire quand il affichait un comportement si mignon.

« Tu ne peux pas l’avoir, tu sais, cela appartient à Norn. Rudi avait déjà beaucoup bu quand il était jeune, alors tu devras être patient. »

« … Bien sûr, Mère. »

Même s’il disait cela, on sentait du regret dans son regard. C’était le genre d’expression que Rudi ne montrait que rarement. Ça me donnait envie de l’admirer.

Laisse-moi-le taquiner un peu plus.

« Si tu le veux vraiment, tu peux attendre jusqu’à ce que tu épouses une femme et que tu le lui demandes en suppliant. »

« Oui. Je vais essayer de le lui demander. »

Oh oh. Je pensais qu’il se mettrait en colère et qu’il se chamaillerait avec moi, mais il semblait avoir compris vu la manière dont il avait répondu.

Avait-il découvert que je m’étais moquée de lui ?

Même si c’était un peu décevant, cela correspondait à sa personnalité.

« … Tu ne peux pas la forcer, compris ? »

« Je le sais. »

Cette réponse sérieuse me faisait sentir un peu seule.

« Gerp. »

Norn rota après avoir fini son repas, et je la plaçais dans le berceau.

J’utilisais un chiffon pour essuyer ma poitrine, et Rudeus la regarda de nouveau.

Hm. On dirait que la personne qui sera sa femme aura du mal.

La candidate la plus probable était Sylphie, mais cette enfant lui était toujours si obéissante. On dirait que même si elle ne voulait pas, elle ne le refuserait pas fortement…

Bien.

J’allais enseigner une leçon à Rudeus sur ce sujet, en tant que mère

Paul lui avait seulement appris à conquérir les filles. J’allais lui apprendre les choses à faire après ça.

« Guu. »

Après qu’elle ait été nourrie, Norn montra un visage de satisfaction, et commença bientôt à faire des sons. Elle devait être fatiguée.

« Bois plus, et dormez plus pour grandir rapidement, as-tu compris ? »

Je caressais la tête de Norn pendant que je lui disais ça.

« Ah ! Waaa! »

Rudeus avait fait la même chose à Aisha que ce qu’il avait fait à Norn, la portant, vérifiant sa couche, et confirmant qu’il n’y avait pas d’éruptions cutanées ou de piqûres d’insectes…

À la fin, il porta Aisha et me regarda avec une expression troublée, il ne montrait que rarement de telle expression.

Même si cela me rendait heureuse de voir différents types d’expressions, je ne souhaitais pas vraiment le voir si sombre.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? »

« C’est que, mère, aujourd’hui Lilia est assez en retard. »

« C’est vrai. »

Elle était généralement de retour à ce moment-là quand elle allait acheter des choses.

Quelque chose lui était-il arrivé ?

… Non. Il y avait un groupe de marchands qui venait de la ville de Roa. Elle avait dit qu’elle achèterait plus de choses que d’habitude, alors elle y passerait plus de temps aujourd’hui.

« D’accord, mais à propos d’Aisha. »

« Oui ? »

« Elle a probablement faim. »

« Je vois. »

Quand j’y pensais avec soin, puisqu’Aisha était nourrie avec Norn, elle devrait avoir faim en même temps.

Habituellement, je nourrissais Norn pendant que Lilia nourrissait Aisha.

Je remarquais l’expression troublée de Rudi maintenant.

Rudi utilise cette expression et dit avec inquiétude.

« À propos de ça, maman, je ne sais pas quand Lilia reviendra. Il est probablement bon de laisser Aisha attendre un peu, mais si Aisha continue de pleurer, Norn pleurera aussi. Cette… »

J’étais une personne pratiquant les doctrines de Milis.

Et à cause de cela, je blâmais Lilia d’avoir brisé la promesse de Paul de n’avoir que moi comme femme. Je savais bien que ce n’étaient pas des disciples de Milis, mais je ne voulais pas faire de compromis.

Cela devait avoir été découvert par Rudi.

Allait-il rendre sa mère malheureuse à cause d’un mot ?

Ferait-elle quelque chose de terrible à sa sœur ?

Il devait être porteur de ce malaise.

Pour Rudi, indépendamment de Norn, Aisha et moi, nous étions tous sa famille.

Et…, depuis que les choses s’étaient passées comme ça, je devrais le faire.

Mais, était-ce vraiment bien ? Est-ce que je me sentirai malheureuse quand je nourrirai Aisha ? Et puis, si mon expression était vue par Rudi, allait-il me détester ou me regarder ?

« Zut., qu’est-ce que tu dis ? Maintenant, donne-moi rapidement Aisha. »

Je chassais mes propres peurs, utilisant le ton le plus doux que je puisse rassembler pour parler à Rudi.

« D’accord. »

Rudi me tendit Aisha avec précaution.

J’avais porté Aisha, et je l’avais laissée se nourrir de l’autre côté.

Si Aisha ne voulait pas, je me sentirais probablement malheureuse. Mais elle s’en foutait, se nourrissant à grosses gorgées.

« … Phew. »

Je soupirais de soulagement, utilisant un niveau sonore que Rudi ne put entendre.

Le même sentiment me venait quand je nourrissais Norn, celui d’être une mère.

C’était incroyable, pourquoi avais-je pensé que je ne serais pas disposée à nourrir Aisha ?

Pourquoi avais-je pensé que je serais malheureuse durant le temps où je l’aurais nourrie ?

Pourquoi avais-je pensé que je devais tolérer cela ?

La réponse est simple, je la savais déjà.

Parce que j’étais une mère.

En fin de compte, il n’y avait pas de différence, que l’on soit une adepte de Milis ou d’un autre.

« Elle semble adorer. »

« C’est parce que le lait de maman est délicieux. »

« S’il te plaît, ne fais pas de flatterie comme ça. »

Rudi semblait s’amuser, regardant Aisha se nourrir de moi sans aucun problème, et se détendit.

Il avait dû penser que c’était aussi sa responsabilité que de protéger ses sœurs.

C’était vraiment admirable.

Le fait qu’il voulait être un frère respecté par ses sœurs n’était pas un mensonge.

« Ce n’est pas de la flatterie. Je peux toujours me souvenir du goût. »

« Es-tu sérieux ? »

Je souriais pendant que je caressais la tête d’Aisha.

Après un moment, Aisha finit aussi de boire et quitta ma poitrine, je la replaçais dans le berceau et elle commença à dormir comme Norn.

Rudi utilisa une expression plus douce que d’habitude pour me regarder ainsi qu’Aisha.

« Rudi. »

« Oui, qu’est ce qu’il y a ? »

« Puis-je te caresser ? »

« … Il n’y a vraiment pas besoin de me demander. Caresse-moi juste si tu veux. »

Rudi s’était assis à côté de moi et leva la tête vers moi.

Je lui caressais doucement la tête.

Rudi ne m’avait jamais inquiétée depuis sa naissance, alors je n’avais jamais eu le sentiment d’être une mère quand il avait grandi, mais récemment, je me sentais différente.

Je sentais du fond de mon cœur que je suis la mère de cet enfant.

« … »

Je sentis une soudaine explosion de chaleur, et je regardais d’où ça venait.

La lueur d’été affluait des fenêtres, un paysage interminable de champs de blé dorés était visible depuis la fenêtre.

Un après-midi d’été paisible.

Je me sentais vraiment heureuse.

« Ce serait génial si les choses pouvaient continuer comme ça. »

« Oui. »

Rudi était d’accord avec moi, il devait aussi se sentir en paix pendant ce temps.

Mais ce qui me rendait heureuse, c’était la présence de Rudi.

Si ce n’était pas pour Rudi, une adepte de Milis comme moi se plaindrait du fait que je suis devenue l’une des deux femmes, et j’aurais sûrement quitté cette maison avec Norn, ou blâmée Aisha et Lilia.

Heureusement, Rudi était là.

S’il n’était pas cet enfant intelligent et sage, je ne ferais pas l’expérience de quelque chose comme ça maintenant.

« Rudi. »

« Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Merci d’être né »

Rudi avait l’air d’être perdu.

Puis, se grattant la tête, il dit avec embarras.

« Je devrais être celui qui te remercie. »

Je riais de nouveau quand je voyais les actions mignonnes de Rudi.

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2 commentaires :

  1. Merci pour le chapitre.

  2. amateur_d_aeroplanes

    Merci pour le travail.

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